Fruit des accords commerciaux conclus au milieu
des années 60 entre Porsche et Volkswagen, la 914 ne connut en Europe qu'un
succès d'estime alors qu'aux USA elle était considérée comme la digne
descendante des populaires 356... Trois années d'une carrière qui en
compta sept suffirent pour que la version équipée du Flat6 ne disparaisse du
catalogue.
Mal aimée, longtemps considérons comme une bâtarde, cette voiture originale
bourrée de qualité routières fait, 30 ans plus tard, la joie de quelques
collectionneurs malins ...
La "Volkswagen-Porsche"
La 914 est la seule voiture produite sous la double marque Volkswagen et Porsche
ce qui, inévitablement, donne lieu (en France) aux interminables débats "
Est-ce plutôt une Porsche ou une Volkswagen " ? Evacuons ce débat
existentiel et recentrons nous sur la voiture et ses caractéristiques ...
A la fin des années 60, Porsche et VW tombent
d'accord pour trouver un intérêt commun à combler le vide laissé par la
disparition de la 356. La 912, plus lourde, plus chère et moins performante que
son aînée, n'a jamais vraiment trouvé son public. La 911 s'adresse pour sa
part à une clientèle financièrement plus aisée. Coté VW, si la Karmann-Ghia
reste séduisante, sa motorisation est loin d'en faire une vraie sportive. Les
deux firmes se mettent donc d'accord en 1966 pour produire de concert "un
modèle sportif de grande diffusion". Porsche définira un concept
original, VW apportera les motorisations de la VW 411/412 et le réseau de
distribution ...
La disparition de H. Nordhoff, le boss de
Volkswagen, deux ans plus tard retardera le projet, mais la 914 sera présentée
en 1969, en deux versions :
- La 914, propulsée par le 1700cc 80 cv de la VW 411
- La 914-6, propulsée par un six cylindres 2.0 de 110 cv issu de la Porsche 911
La 914-6, vendue quasiment au prix de la 911 ne
trouvera jamais son public et ne sera produite que durant 2 années pour être
abandonnée en 1972 avec seulement 3300 exemplaires vendus de part le monde.
Notre étude ne couvre pas ce modèle très spécifique.
La 914 sera produite de 1970 à 1976 (1976 étant réservé aux USA) avec un
total de 115.631 exemplaires, dont les 2/3 ont été exportés aux Etats-Unis.
La France se contenta en 1974 de 18 exemplaires et de seulement 3 en 1975 !
A l'occasion de la sortie de la 914, Volkswagen et Porsche créent à 50/50 une
société commune du nom de VW Porsche Vertriebgesellschaft GmbH chargée de présider
aux destinées de leur nouveau bébé. La première décision prise est que la
voiture sera distribuée aux USA sous la marque Porsche, dans le réseau Porsche
et en Europe par le réseau Volkswagen sous la marque Volkswagen Porsche.
Une 914 a donc une carte grise Porsche aux USA et
carte grise Volkswagen en Europe !
Pas simple ... Pour l'anecdote, on note également l'exception française, la
914 étant distribuée dans l'hexagone par Sonauto, importateur exclusif ...
Porsche !
Caractéristique n° 1 : Un design (très) typé
seventies
La ligne de la 914 ne laisse pas indifférent, mais on n'y retrouve en aucun cas
le charme de la Cox, la fluidité des Karmann-Ghia ou le tempérament des 356 ou
911/912. La 914 est résolument à part, même si les optiques arrières
rappellent vaguement la 911.
Les phares escamotables font penser à la Matra
530 ou la Fiat X 1/9 alors que les longs capots lisses et l'aspect presque symétrique
entre l'avant et l'arrière peuvent paraître déroutants.
Ce qui frappe le plus, c'est l'aspect quasi symétrique
entre l'avant et l'arrière, vue de profil. On verra plus loin que cette symétrie
se retrouve dans l'équilibre global de la voiture. Mais indéniablement,
l'ensemble respire le sportif, avec la ceinture de caisse ultra basse, les voies
larges et les phares escamotables.
Un autre des aspects distinctifs de
la 914 est constitué par ses pare-chocs intégrés à la carrosserie, incluant
les projecteurs ronds additionnels (sauf sur les tout premiers modèles). Une
première en 1970 pour la firme de Wolfsburg. Au fil de sa carrière la 914 ne
s'offrira qu'un seul re-styling en 1975, avec de nouveaux pare-chocs proéminents
(et des projecteurs rectangulaires) imposés par la réglementation américaine.
La ligne de la 914 n'émane ni des bureaux
Porsche, Volkswagen, Karmann ou Ghia mais d'un bureau de style extérieur du nom
de Gudelot Design. Spécialisé dans les meubles, ce sera son unique incursion
dans le domaine de l'automobile...
Caractéristique n° 2 : le toit Targa démontable
Voiture plaisir par excellence, la 914 s'offre sur toutes les versions un toit
Targa démontable et prenant place dans le coffre arrière, sans réduire
significativement le volume de ce dernier. Quatre poignées à déverrouiller,
et en un clin d'œil le toit a disparu dans le coffre et l'on roule cheveux aux
vent.
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L'arceau arrière fait par ailleurs office de déflecteur
et évite les remous d'air désagréables dans la nuque, et bien connus des
possesseurs de cabriolets. Le concept CC "coupé cabriolet" existait déjà
en 1970 !
Caractéristique n° 3 : Stricte 2 places
La disposition centrale du moteur avec la turbine de refroidissement qui masse
presque les omoplates du conducteur interdit tout embryon de banquette AR. La
914 est donc une stricte deux places même si elle a été homologuée en 3
place sur certains marchés, grâce à un petit coussin situé entre les deux sièges.
Ceci dit, les deux passagers disposent d'une largeur et d'un espace
impressionnants. Même les plus grands pourront étendre leurs jambes sans problème.
Consolation, cela libère un coffre AR de 160
litres, placé au dessus de la boite de vitesses qui vient s'ajouter au coffre
avant de 140 litres. Le total n'est pas négligeable et permet de partir en
week-end en amoureux en emportant autre chose que des maillots de bain ...
Caractéristique n° 4 : le Moteur central
Le concept novateur retenu par Porsche lors des études sera celui du moteur
central, qui à cette époque démontre sur piste tous les avantages de cette
disposition : parfaite répartition des masses, centre de gravité situé au
centre du véhicule. Cette disposition est le montage opposé à celui connu sur
les VW aircooled (de tous types) qui ont pour leur part le moteur en porte à
faux AR (la boite est vers l'avant du véhicule), mais également sur les
Porsche 356, 911 et 912 ...
Ce concept, associé aux voies extra larges, au
châssis très bas assure en 1970 une tenue de route qualifiée de
"diabolique" par les essayeurs de l'époque qui n'hésitent pas
à indiquer qu'elle surclasse haut la main la 356 et la 911, en virant
parfaitement à plat et de façon complètement neutre.
André COSTA "L'auto Journal Février
1970" :
"Le plus beau fleuron de la VW Porsche c'est sa tenue de route. Les
Volkswagen sont oubliées, les Porsche balayées et il ne reste plus que cet
engin parfaitement équilibré et au centre de gravité surbaissé qui vire sans
rouler le moins du monde avec la nonchalance précise d'une voiture de piste.
Nous avons effectué cet essai dans des conditions détestables, vent, pluie,
brouillard, boue, nids de poule. Les moyennes que nous avons pu réaliser
confirment les qualités presque diaboliques de la 914".
Claude BOHERE "Rétroviseur Octobre
1996"
"Le comportement de la 914 est proprement renversant. C'est simple rien
ne semble la troubler. Route étroite, bombée, bosselée mais rectiligne et
vous voici à un petit 180 compteur presque sans y penser. Le nez ne dévie pas,
la direction maintient parfaitement les roues où elles doivent être. Un bon
gros freinage en ligne sans vibration ni signe d'échauffement avant d'attaquer
une méchante série de courbes serrées. La 914 y fait merveille, s'inscrit
dans les courbes avec à peine le souvenir d'un sous-virage avant que l'accélérateur
ne l'aide à s'extraire parfaitement en ligne. Le roulis n'existe pas, le niveau
d'adhérence surprend pour cette époque ..."
Caractéristique n° 5 : 80 à 100 cv de série
La 914 est propulsée par le 1700cc type IV de la VW 411/412 développant 80cv
à 4800 trs/mn et emmenant la voiture à un gros 180 km/h compteur et même plus
si on obtient l'aide du vent. Ce moteur est alimenté par une injection
D-Jetronic. Les Porschistes la considèrent comme un " veau absolu ".
Certes on peut ressentir cette impression lorsque l'on descend de la 911, mais
à l'inverse, lorsque vous passez d'un 1300 VW à la 914 l'impression est
vraiment, mais alors vraiment, toute autre ...
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Conscients de cette relative faiblesse, VW et
Porsche développeront pour le millésime 1973 (à l'occasion de l'arrêt de la
914-6) un 2 litres basé sur le 4 cylindres type IV Volkswagen, toujours alimenté
par injection D-Jetronic. Ce nouveau moteur "GB" voit ses pistons
passer à de 90 à 94 mm, les culasses spécifiquement ré-étudiées par
Porsche reçoivent des soupapes de 42 mm coté admission et 36 mm coté échappement
au lieu de 39 et 33 mm pour le 1.7. La puissance atteint dorénavant 100 cv à
5000 trs/mn et le couple s'établit à 16 mkg à 3500 trs/mn, soit quasiment les
même valeurs que celles de la 914-6... sauf que le couple est atteint 1000 trs/mn
plus tôt que sur le 6 cylindres.
Le résultat est une voiture bien plus vive et
bien plus souple à conduire. Le nouveau 2 litres est proposé aux cotés du 1.7
à partir de 1973. Le 1700cc sera pour sa part remplacé en 1974 par un type IV
de 1800cc de 85 cv, aux performances inchangées.
Vu du coté du mouvement VW aircooled, où la principale activité est de jouer
à la gonflette pour justement atteindre ces niveaux de puissance, l'attrait des
motorisations de série de la 914 est indéniable et permet à la fois des
sensations "street legal" tout en s'ouvrant les portes des 120-140 cv
en toute fiabilité avec des préparations light par rapport à ce que nécessitent
les moteurs type 1 pour arriver au même résultat.
Caractéristique n° 6 : 200 km/h chrono
La 914 en version 2 litres flirte avec les 200 km/h chrono (196 km/h pour être
précis) et les deux marques ne se privent pas de communiquer sur ce chiffre.
Merci quand même la boite 5 dont la 5eme
longue développe 37 km/h pour 1.000 trs/mn. Ceci dit, il faut être réaliste
: il s'agit de chiffres qui sortent vraiment de l'ordinaire comparés à
ce que pouvaient proposer nos classiques Flat4 aircooled à l'époque.
La 914 est en version 2.0 la Porsche
"4 cylindres" la plus rapide de la production, si l'on excepte
les versions 356 Carrera. Mais peut-on parler de "série" pour
une 356 Carrera ?
Avec la 2 litres (dont le compteur est
gradué jusqu'à 250 km/h) il n'est pas rare d'accrocher 220 au compteur
... avec un moteur VW !
Attention toutefois aux versions US ré-importées
et passablement dégonflées (jusqu'à 70cv en 1.8 et 88 cv en 2.0)
pour satisfaire aux normes anti-pollution californiennes ... elles ne vous
offriront pas ces chiffres.
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Caractériqtique n° 7 : BV 5 ... capricieuse
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Si la 914 atteint cette vitesse, c'est bien
entendu grâce à un excellent rapport poids/puissance (elle pèse 950kg),
mais également grâce à une boite 5 vitesses, dont le rapport supérieur
tire plutôt long (37 km/h pour 1000 trs/mn).
La première est sportivement renvoyée en
bas à gauche, la marche arrière prenant la place habituelle de la première
en haut à gauche.
Attention au départ en marche AR au feu rouge ! |
La synchro est efficace, la boite est souple et
onctueuse, mais la sélection est affreusement imprécise, si bien que
enclencher du premier coup un rapport donné relève presque de la mission
impossible. Ce défaut criant dessert beaucoup l'agrément et la conduite
sportive. En 1973, un nouveau sélecteur est installé qui, sans résoudre complètement
le problème, améliore tout de même la situation. Il faut comprendre que avec
le moteur central, le nez de boite se retrouve entre les roues et le pare-choc
arrière. Vous imaginez la longueur de la tringlerie !
En dehors des considérations
purement sportives, la 5eme longue permet de cruiser sur l'autoroute (Allemande)
à 150 km/h à un régime de 4000 trs/mn ou de battre des records de
consommation si l'on roule à 90 km/h stabilisés (à 2500 trs/mn), où la 914
se contente de 6l aux 100 !
Caractéristique n° 8 : 4 freins à disques
Une des caractéristiques de la 914 accentuant son caractère sportif est la présence
de freins à disques sur les 4 roues. Certes ils ne sont ni ventilés ni
asservis, mais leur efficacité, leur endurance et leur équilibre sont en tout
point remarquables pour l'époque. Il est impossible de prendre ces freins en défaut
et quand bien même on bloque les roues, la voiture reste un rail. Elle est équipé
d'un répartiteur au niveau des roues AR
Caractéristique n° 9 : Train AV de 911
On reste dans le domaine sportif lorsque l'on
examine le train AV de la 914. Il est à barres de torsion longitudinales (et
non pas transversales comme sur les Cox) directement inspiré de celui de la
911. Les accrocs du droppage remarqueront un petit système de réglage
simplissime mais génial permettant de régler la hauteur de la suspension AV en
jouant sur la position de repos des barres de torsion avec une simple vis de butée
La version 2.0 est équipée en série d'une barre anti-roulis qui n'est
disponible qu'en option sur la 1.7 ou la 1.8
1: la barre de torsion
longitudinale
2: le réglage de la hauteur du train AV par vis de butée
3: fixation et bras de la barre anti-roulis (2.0 ou option)
Caractéristique n° 10 : Train AR Mc Pherson
Encore une spécificité de la 914. Le train
AR est à bras tirés, triangulés selon le procédé McPherson, plutôt généralisé
à l'avant des voitures, notamment sur les 1302-1303.
On y retrouve une jambe de force avec
ressort hélicoïdal intégrant l'amortisseur et une triangulation calculée
pour éviter toute modification du carrossage et du pincement, quelles que
soient les situations d'appui. Pour ce faire, la transmission est bien évidemment
à cardans.
Toute cette géométrie, associée à la
puissance du freinage et l'équilibre général de la voiture généré
par la position centrale du moteur contribue à l'excellente tenue de
route de la 914.
Comme pour l'avant, la version 2.0 reçoit
à l'arrière une barre anti-roulis en série. |
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L'Equipement et la vie à bord
Nous serions incomplets si nous n'évoquions pas
l'équipement et la vie à bord de la 914. Première impression : on est bas, très
bas. Le toit culmine à 1m20 du sol et le milieu du pare-brise est en gros à 1m
du sol.
La position de conduite est agréable dans le
baquet, mais le passager doit se contenter d'un siège moulé non réglable
jusqu'en 1973. Un bon point, les ceintures sont à enrouleur, noyées dans l'épais
capitonnage arrière.
Le tableau de bord est en filiation directe avec
celui des 911 de la même époque. Le pilote a sous les yeux un énorme
compte-tour, l'indicateur de vitesse étant rejeté latéralement, au même
titre que la jauge à essence ou bien l'immense voyant de frein à main.
Celui-ci est d'ailleurs situé à main gauche du conducteur contre le pas de
porte.
La version 2.0 propose une console centrale incluant une montre, un indicateur
de température d'huile et un voltmètre. Le volant d'origine, assez large, a
souvent été remplacé avec plus ou moins de bonheur par une version plus
petite, comme sur la photo.
L'habitacle est spacieux, lumineux et les angles morts sont restreints. La place
ne manque pas ni pour les coudes, ni pour les grandes jambes. Particularité de
la conduite en hiver, la buée fait son apparition très vite compte tenu du (très)
faible volume d'air présent dans l'habitacle.
Chaussée à l'origine en 155 x 15 (série 80)
sur des jantes en tôle + enjoliveurs pour les versions 1.7 et 1.8, la version
2.0 bénéficiait d'une monte en 165 x 15 (toujours en série 80) sur des jantes
en 5,5 pouces en tôle sans enjoliveurs (façon 1303 Big) pour les modèles
d'entrée de gamme ou en alliage léger Fuchs ou Pedrini magnésium pour les
versions commercialisées en dehors de l'Allemagne.
La motorisation.
On accède (façon de parler) au moteur de la 914 par une trappe de 30 cm de
large située derrière la lunette arrière. On peut certes changer les bougies,
vérifier l'huile et l'allumage mais c'est bien tout. Sans parler de l'injection
et de son fatras de tuyaux et de fils, l'accessibilité mécanique de la 914 est
une catastrophe. Régler le jeux aux culbuteurs est un vrai calvaire...
Heureusement, le filtre à huile (un vrai) est parfaitement accessible pour sa
part.
L'injection généralisée sur pratiquement
toutes les versions (sauf 1.8) est remarquable... lorsqu'elle fonctionne bien.
Elle lisse parfaitement la courbe de puissance et tire le meilleur du type IV.
Par contre, si la voiture à souffert d'un manque d'entretien, les pannes
peuvent se multiplier suite à la défaillance des différents capteurs ou à
des problèmes récurrents liées à la mauvaise étanchéité du compartiment
moteur et là, le moteur ne cafouille pas: on reste sur le bord de la route.
Cela explique pour partie les nombreux passages
aux carbus du moteur 914 (en général simple ou doubles Weber), offrant une
solution moins optimisée, mais plus tolérante. Mais nous y reviendrons dans un
sujet spécifiquement dédié...
En conclusion ...
Mal connue, mal aimée en Europe, la 914 a fait
son trou aux USA où les mentalités sont peut-être plus ouvertes que dans nos
contrées. Originale, attachante, rapide et surtout bourrée de qualités routières,
la 914 fait un retour en force sur le devant de la scène depuis une poignée
d'années, grâce à une cote avantageuse (pourvu que ça dure !). Son
architecture et ses qualités routières constituent une des meilleures écoles
de conduite sportive du monde aircooled, et réconcilie amateurs du Flat4 avec
conduite sportive.
Aussi bien accueillis sur un meeting Porsche que
dans les meetings Volkswagen aircooled les exemplaires restaurés à la
perfection commencent à sortir leur nez des garages. Attention, cela ne veut
pas dire qu'il faille se précipiter sur la première 914 venue. Relativement
rare, elle vieilli très mal si elle a été mal entretenue... et les pièces
sont spécifiques, hormis le moteur.
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